Étudier dans les grandes écoles françaises : un gage de réussite ?
Le parcours académique est l’un des facteurs décisifs à l’embauche. En France, et dans le reste du monde, le constat est le même : nous avons un système éducatif à deux vitesses. Avec d’une part les universités publiques, gratuites et ouvertes à tous ; et d’autres part les grandes écoles privées, payantes et ultra sélectives. La plupart des étudiants rêvent d’intégrer ces établissements. Pourquoi ? Parce qu’on considère, à tort ou à raison, que les chances de réussite sont bien meilleures pour les diplômés de ces grandes écoles. Qu’en est-il vraiment dans la réalité ? Ces écoles peuvent-elles garantir le succès ?
- Des moyens disproportionnés entre les universités publiques et privées
Le grand rêve républicain de l’égalité pour tous ne s’applique pas vraiment au système éducatif. Les établissements publics souffrent de la concurrence féroce que leur impose les établissements privés. Ces dernières disposent de plus de ressources, surtout financières. Des moyens importants, qui tout naturellement leur permettent de proposer les meilleures formations. Car leur réputation est en grande partie bâtit sur la qualité des formations proposées. Toute une stratégie est mise en place, centrée sur le recrutement des meilleurs enseignants. Et ces derniers sont sensibles aux offres des grandes écoles. Tout d’abord, à cause des salaires, bien plus élevés que dans le public. Mais pas seulement, il y est aussi question de prestige. Intégrer les grandes écoles est une position convoitée tout autant par les professeurs que les élèves. Elles ont un rayonnement national et international qu’il est difficile d’ignorer. Et pouvoir mentionner sur son CV qu’on a été professeur à HEC-Paris est loin d’être négligeable. Les grandes écoles bénéficient aussi de soutiens importants. En premier lieu l’Etat français. Ironiquement, le gouvernement promeut plus les établissements privés que publics ; surtout à l’international. Il suffit de jeter un œil à l’administration pour voir qu’il y une prépondérance des diplômés de grandes écoles dans les postes cadres.
- Des
institutions qui forment une élite
Toutes les grandes écoles en France fonctionnent sur la base de la sélection. L’admission ne se fait qu’après un processus long et fastidieux. Chaque année les effectifs sont restreints. Seul une poignée d’heureux élus peut espérer y rentrer. Ces grandes écoles cherchent le plus souvent à attirer les étudiants les plus brillants. Ceux qui sont les mieux notés, les plus prometteurs. A côté des critères de sélection drastiques, il y aussi les frais de scolarité. Étudier dans ces écoles coûte cher, très cher. Par exemple l’ESSEC, où les frais de scolarité annuels se montent à 30000 euros. Le nombre d’admis et de sortants est strictement limité. Il y en a si peu, qu’on peut parler d’une élite formée par les diplômés de ces grandes écoles. Ce qui explique aussi qu’ils soient aussi convoités sur le marché de l’emploi. Les entreprises se disputent les faveurs des étudiants issus de ces écoles.
- Les grands
noms à connaitre
En France il existe plusieurs établissements, figurant parmi les plus réputés au monde. Dans le trio de têtes des établissements les plus connus nous avons : l’INSEEC, l’un des leaders de la formation privé de l’enseignement supérieur. L’INSEEC regroupe plusieurs universités ; elles offrent surtout des formations en commerce, allant de la licence au doctorat. Proposant entre autres une formation : BTS management des unités commerciales. HEC Paris, en activité depuis 1881 c’est l’une des écoles les plus huppées de France. Et l’une des meilleures Business School du Monde. Véritable vivier pour la haute administration française. Et enfin l’ESSEC, (Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Sociales) d’où sont sortis PDG, ministres, hommes politiques.
- Comment
postuler dans une grande école ?
Si vous êtes déterminé à intégrer ces écoles, et que le coût ne vous arrête pas; préparez un dossier solide. Plus que jamais vous aurez besoin des meilleurs CV et Lettre de Motivation. Vu la masse de candidats, et le nombre de places limités ; tous les moyens sont bons pour sortir du lot. Choisissez un CV design mais surtout qui fasse ressortir votre personnalité. Consultez plusieurs modèles de CV avant de vous décider. Dans un milieu aussi sélectif, chaque détail compte. Pareil pour la lettre de motivation, elle est essentielle à votre admission. Ne sous estimez pas l’utilité de la lettre d’admission. Une lettre de motivation réussie permet d’attirer l’attention sur votre candidature. Pour en savoir plus, référez-vous à cet article : Les erreurs à éviter pour réussir votre lettre de motivation.