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Les métiers les plus recherchés dans la finance

13 Février 2018 / Annabelle Brassaya

Honnie par les uns, louée par les autres. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la finance laisse rarement indifférent. Ce secteur particulier de l’économie fait l’objet de virulents débats de la part de ses partisans et de ses détracteurs. Entre les salaires astronomiques des acteurs, les délits d’initiés, ou encore les évasions fiscales, il y aurait beaucoup à dire. Pourtant, malgré la polémique qu’elle suscite, difficile de nier l’importance stratégique de la finance. Que ce soit pour l’économie en particulier, ou bien pour la vie des gens au quotidien. Beaucoup rêvent encore d’un changement d’emploi  pour travailler dans la finance. Il y une multitude de postes, mais certains sont emblématiques du milieu financier et attirent plus, surtout parmi la jeunesse.

Les formations à suivre pour travailler dans la finance.

Institutions, entreprises et organisations, toutes ont besoin de capitaux et d’investissements. D’où le recours aux milieux financiers pour se les procurer. Beaucoup de personnes aspirent à travailler dans la finance. Des formations spécifiques existent pour cela. Les écoles de commerce sont nombreuses en France, la plus célèbre étant sans doute l’ESSEC. Les formations vont du bac+2 au bac+6. Les écoles de commerces sont accessibles sur candidature, et par voie de concours. On y propose des formations en BTS : management des unités commerciales, Bachelor finance, Master Finance ou encore le Master Spécialisé Finance. Pour intégrer un cursus en finance, il vous suffit d’être titulaire du baccalauréat. Ou alors, vous pouvez aussi reprendre une formation, en ayant un BTS, une licence ou un master.

Banquier d’affaire : la vitrine de tout le secteur financier

Le poste de banquier a toujours été très valorisé. Le banquier doit remplir de multiples fonctions. Il lui faut étudier la situation économique, procéder à des calculs comptables, s’occuper de tâches administratives. Mais sa principale mission est surtout d’établir le contact avec la clientèle. Il reçoit les clients en agence pour les ouvertures de comptes, les demandes de prêts, la gestion courante de leurs avoirs et le conseil. Le métier de banquier est loin d’être aussi glamour que dans l’imaginaire collectif. La plupart des banquiers sont des agents opérant au niveau local d’un quartier, d’une ville ou d’une région. Seule une infime partie de ceux travaillant pour les grandes banques opèrent sur les marchés financiers. Autre méprise fréquente: considérer que tous les banquiers sont riches. Certes, c’est un emploi bien rémunéré, mais les hauts salaires concernent surtout les cadres dirigeants.

Trader : un métier avec des prises de risques

Le métier de trader fait beaucoup jaser. Les traders ont une réputation sulfureuse, due en grande partie aux fictions  dans le cinéma et la littérature. On nous les montre souvent comme des individus sans scrupules, obsédés par l’appât du gain. Mais ils ont aussi été des modèles de réussite. Les fameux « golden boy » américains, faisant fortune à Wall Street. La réalité du métier de trader est bien plus prosaïque. C’est avant tout un travail fait d’analyses, de spéculations et de stress. Le but d’un trader est d’effectuer des transactions pour en dégager des profits. Soit sur le marché des actions, par l’achat ou la vente d’actions des sociétés cotées en bourse. Soit sur le marché des devises, le FOREX (FOreign EXchange). En misant sur les fluctuations du taux de changes entre les monnaies dans le monde. C’est une activité risquée, du fait de la volatilité des marchés. Au vu des enjeux et des sommes engagées, les traders sont soumis à une forte pression. Les gains et les pertes peuvent être énormes.

Gestionnaire de fonds : un poste à responsabilités

Moins connu que ses deux précédents collègues, le gestionnaire de fonds est pourtant celui qui détient le plus de responsabilités. En effet, sa tâche principale est de s’occuper des avoirs que lui confient ses clients. Des clients très diversifiés : il peut s’agir de riches particuliers, d’entreprises, d’états, de banques, etc. Un gestionnaire de fond se voit confier un portefeuille de plusieurs millions à plusieurs milliards de dollars. Il décide de la meilleure façon d’utiliser cet argent, pour le faire fructifier. Les mauvaises décisions prises par un gestionnaire de fond peuvent avoir des conséquences désastreuses. Mais les Fonds d’investissements demeurent indispensables à l’économie. Ce sont les principaux pourvoyeurs de capitaux. Ils sont nécessaires pour garantir la dette des états et l’investissement privé.