Postuler pour un poste à l'international : 5 astuces pour décrocher un job à l’étranger
Être embauché pour un travail à l’international est le rêve de beaucoup de jeunes aujourd’hui. En 2018, près de 2,5 millions des Français travaillent à l’étranger. Les raisons de vouloir décrocher un poste à l’international sont nombreuses, et avoir un emploi hors des frontières s’avère être difficile, car la concurrence est vraiment rude. Toutefois, vous devez connaître certaines informations afin de mieux cibler le domaine qui vous correspond, pour mettre les chances de votre côté. Nous allons vous éclairer les lanternes grâce à ces cinq astuces pour avoir un job à l’international.
Travailler à l’étranger, une question de choix
Qui dit travailler à l’étranger dit vivre dans le pays où se trouve le travail. En plus de changer complètement votre vie, cela pourrait également être une source de nouvelle expérience pour vous, à savoir : ouverture d’esprit, apprendre de nouvelles manières de travailler, développer de nouvelles compétences… En gros, vous aurez encore plus d’acquis qui vous serviront d’expérience pour votre retour au pays. Hors du milieu professionnel, c’est aussi une nouvelle aventure qui vous permet d’apprendre encore plus sur vous. Si nombreux sont ceux qui hésitent à postuler pour un poste à l’international, c’est par peur de ne pas maîtriser d’autres langues. Alors, si vous avez fait le choix de partir travailler à l’étranger, cessez d’être critique et de vous bloquer sur votre niveau d’anglais, parlez et osez franchir les barrières !
Choisir le bon moment pour postuler à un poste à l’international
Le bon moment ? Il faut avouer que le bon moment pour partir n’existe pas. Le meilleur moment c’est quand vous vous sentez prêt à sauter sur l’occasion, c’est lorsque vous le sentez, c’est au moment où vous disposez d’un projet bien défini. Toutefois, il y a certains cas moins difficiles que les autres, à savoir : à la fin de votre contrat de travail, à la fin de vos études, à la fin d’un stage… certes, vous n’allez pas lâchez votre emploi tout d’un coup. Il faut également voir les choses de façon stratégique. Par exemple, si vous venez de terminer vos études à l’étranger, ce serait une bonne occasion pour y trouver un job. En effet, de nombreux pays souhaitent capitaliser sur les connaissances qu’ils vous ont données, puis vous attribueront un visa de travail plus facilement. Mais il faudra quand même exprimer votre volonté de vous expatrier, car personne ne le saura si apparemment vous ne vous manifestez même pas. La communication est donc l’une des meilleures clés pour ouvrir les portes, surtout s’il y a une opportunité en cours.
Renseignez-vous au maximum
Il faut vous renseigner le plus possible, quel que soit votre objectif pour un poste à l’international. Pour cela, vous devez bien viser votre destination et vous renseigner si celle-ci correspond bien à vos attentes. Pour ce faire, n’hésitez pas à chercher des informations concernant le marché du travail de votre pays cible. Informez-vous si dans cette zone géographique les recrutements sont de masse, et si c’est le cas, les recruteurs cherchent quels profils et quels métiers ils proposent ? En outre, il est également important de vous informer sur sa législation en matière de permis de travail.
À part le marché de l’emploi, cherchez aussi des informations sur les conditions de travail appliquées dans le pays où vous allez travailler. Cela concerne le salaire, les horaires et toute autre manière de travailler qui pourraient être importants pour vous. Comme le cas des États-Unis, là-bas, l’assurance maladie est vraiment trop chère qu’il faut obligatoirement la négocier dans son package d’entrée. Trouvez également des informations concernant la durée des congés payés, la rémunération du congé de maternité ou de paternité, et même sur le régime de retraite, au cas où vous prévoiriez d’y rester à long terme.
Les contrats sont différents d’un pays à un autre
Dans certains pays anglo-saxons, le marché de l’emploi est généralement plus ouvert comparé à celui de la France. Donc, il est plus facile de vous trouver un nouvel emploi, mais plus facile également au patron de vous licencier. En gros, il n’y a pas trop de différence entre le CDI et le CDD. Avoir un poste et être licencié ou démissionner sont vraiment flexibles l’un comme l’autre. De plus, le préavis de départ n’est que seulement de deux semaines, en général. Chez les Anglo-saxons, il n’y a pas de honte à avouer que vous avez trouvé mieux ailleurs. Vous pouvez donc voir le patron et lui dire que vous avez saisi une nouvelle opportunité. Contrairement en France, faire cela sera considéré comme tromper son boss.
Les PVT et VIE sont également des contrats très facilités. Toutefois, une limite d’âge est de mise pour partir : jusqu’à 35 ans pour les PVT et jusqu’à 28 ans pour la VIE. Mais tout dépend toujours de profil et de votre projet. Si vous partez hors de l’Europe, sachez que vous devrez être sponsorisé par votre entreprise. La majorité (3/4) des pays du monde n’ont pas le droit d’embaucher un étranger s’ils n’ont pas eu un accord de la part de son pays d’origine. Pour être plus convaincant, vous devez être plus stratégique, c’est-à-dire, allez dans un pays où vous pourrez faire valoir vos connaissances et vos compétences. Prenons l’exemple du Canada, le pays traverse une pénurie en matière de professions médicales et paramédicales. Ils font donc une immigration sélective sur ce type de métiers.
Valorisez votre candidature
Les Anglophones et les Scandinaves sont très avancés sur certains sujets, comme la diversité. Pour eux, il est inutile de mettre une photo sur le CV, c’est d’ailleurs leur règle de base. Par ailleurs, vous devez aussi vous renseigner sur le nom des équivalences, car un CV à envoyer sur le plan international ne s’agit pas d’une traduction de votre CV en français. Il y a certains diplômes que vous avez reçus en France qui ne sont même pas valables dans d’autres pays. Il faudra donc être plus astucieux et trouver l’équivalence de ce diplôme dans le pays où vous allez partir. N’oubliez pas non plus de valoriser vos stages, car certains d’entre eux sont de vrais emplois. Vous pourrez alors les nommer CDD ou part Time, selon votre pays de destination.