4 conseils pour s’en sortir avec Parcoursup
1. Bien optimiser ses vœux
Ce fut peut-être l’une des plus grandes déceptions envers le gouvernement avec sa nouvelle formule Parcousup : le maintien des vœux d’orientation pour les bacheliers. A l’instar des autres années, les aspirants universitaires ne couperont pas à la traditionnelle étape des vœux de parcours. Petite consolation, nous sommes passés de 24 vœux auparavant à 10 vœux pour Parcousup. Et comme toujours, il s’agit d’une étape déterminante pour votre future vie universitaire.
Pour les vœux, comme toujours visez large voilà le mot d’ordre. La centralisation des offres de formations avec Parcoursup aura pour avantage de mieux renseigner les étudiants. Les filières sélectives seront donc plus accessibles aux meilleurs éléments. Prenez bien conscience de votre niveau pour ne pas gaspiller inutilement vos vœux avec des IUT qui seront déjà trustés par les meilleurs élèves. Tournez-vous vers des filières moins sélectives.
2. Opter pour une candidature extra-académique
On pourra faire toutes les critiques qu’on voudra sur la capitale, c’est dans l’agglomération parisienne, et plus globalement sur l’ensemble de sa périphérie, que se trouve la plus grande concentration d’universités de France. Et grâce aux nouvelles dispositions de la nouvelle formule Parcoursup, il est désormais possible pour les étudiants de toutes les régions de briguer une place dans les universités parisiennes. En effet, le ministère de l’éducation a fait sauter le verrou géographique qui s’appliquait jusqu’à présent. Si votre filière de préférence est déjà pleine près de chez vous, vous pouvez maintenant candidater dans une autre académie. En fonction de vos évaluations, si elles sont meilleures que celles des étudiants locaux, votre candidature prévaudra.
3. Repousser sa rentrée universitaire
Cette solution peut paraitre assez radicale mais elle ne l’est pas tant que ça. Parcoursup en est encore à ses balbutiements, le système ne sera certainement pas pleinement fonctionnel dès cette année. Des couacs vont forcément apparaitre durant sa mise en place. En faisant le choix de repousser votre rentrée d’au moins une année, vous vous accordez le temps de la réflexion. Une période qui peut être mise à profit pour affiner vos vœux de formations, vous ressourcer, revoir l’ensemble de vos options ; voyagez aussi pourquoi pas, comme le font la plupart des jeunes en Europe. Mais surtout prendre du recul par rapport au programme Parcoursup, qui au cours de l’année à venir (on peut l’espérer) sera amendée, améliorer. En bref, laissez au ministère de l’éducation nationale et aux universités le temps d’essuyer les plâtres.
4. Partir à l’étranger
Le système éducatif français est réputé pour sa complexité, on le sait les nouveaux étudiants ont du mal à être intégrer dans le monde universitaire. C’était déjà le cas avec le système APB, et Parcoursup ne va pas résoudre les problèmes inhérents aux universités françaises, du moins dans l’immédiat. Quelles options s’offrent donc pour les étudiants, autre que de supporter les insuffisances du système ? S’installer à l’étranger semble une piste de plus en plus enviable. On le sait les bourses étrangères ne manquent pas et certaines régions dans le monde sont de plus actives à ce sujet. Faire ses études à l’étranger est une véritable alternative pour poursuivre ses études supérieures. En Europe, les universités anglaises ou allemandes acceptent volontiers dans leurs rangs les élèves étrangers, les plus brillants pouvant faire une demande de bourse. L’Asie et les Etats-Unis étant les destinations privilégiées. Petit bémol pour les universités américaines avec leur frais scolaires élevés, en partie compensés par leur réputation d’excellence. Là aussi si vous avez un bon dossier n’hésitez pas à postuler pour une bourse. Enfin, l’Asie se montre particulièrement dynamique dans l’accueil des étudiants étrangers. Quant à la Chine, au Japon et à l’Inde ; ils font tout pour attirer les jeunes cerveaux.